À propos d’un discours médical, Dr E. Bérillon : le fœtor germanicus - 14/11/15
Résumé |
Le début du XXe siècle sera témoin notamment à l’occasion de la première guerre mondiale de textes médicaux portant une caution scientifique à la dénonciation de l’odeur nauséabonde de l’ennemi allemand y faisant l’objet d’une description « zoologique ». La bromidrose y est ainsi une particularité physique, physiologique mais aussi un caractère de race, les effluves négatives spécifiques étant alors une « signature » olfactive allemande : la bromidrose fétide initialement localisée à la région plantaire se généralise à l’ensemble de la surface cutanée et aux excrétas, fèces, urine et sueur… La polychésie germaine (beaucoup déféquer) y est alors la conséquence d’une polyphagie à partir de laquelle l’on pourrait dire « je me remplis la panse donc je suis » ; la fonction intestinale étant la raison d’être allemande. Dans un même ordre d’idée, le « boche » a un coefficient urologique supérieur, il crée plus d’urine mais incapable, impuissant à assurer par l’élimination rénale ce surplus, il présente une sudation plus importante, notamment plantaire faisant dire « l’allemand urine par les pieds ». Nous passerons en revue les différents écrits du Docteur Edgar Bérillon en évoquant notamment : la bromidrose fétide de la race allemande (1915), la polychésie de la race allemande (1915) et la psychologie de la race allemande d’après ses caractères objectifs et spécifiques (1917).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Bromidrose, Polychésie, Première guerre mondiale, Allemand, Odeur
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Vol 30 - N° 8S
P. S100 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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